Tolérance, vivre ensemble et fraternité prônés à la Place du gouvernement vendredi.
Tout commence Place du gouvernement à Bonanjo à 9h15 ce vendredi 15 juin 2018, avec l’arrivée de l’imam par intérim de la mosquée centrale de Douala, Modibo Haminou Mohamadou.
Le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua et les autres autorités ont déjà pris place à la tribune des festivités. Immédiatement après, commence la prière.
Le chef religieux va répéter 7 fois de suite qu’Allah le miséricordieux est le plus grand, avant de procéder à la lecture des sourates spécifiques à la célébration, puis à des recommandations et des supplications.
Suivront la prière et l’adoration. Les fidèles musulmans ont également demandé à Dieu d’accepter leurs bonnes œuvres, de pardonner leurs péchés, d’exaucer leurs prières et d’être leur guide. Il a d’ailleurs été précisé que le ramadan constitue une grâce, une école de formation dont on sort nanti d’un diplôme appelé piété.
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Deuxième temps fort de ce moment de recueillement et de remerciement à Allah pour toutes ses bontés, le sermon. L’imam a axé son propos sur le mois béni du ramadan, à l’origine de la fête. En outre, il est revenu sur le « Takbir » et la « Zakat » de rupture, qui est une aumône de purification, moment de partage avec les pauvres afin qu’ils puissent se nourrir et éviter la mendicité le jour de la fête.
L’imam Modibo a clôturé son prêche par des invocations en demandant à Dieu de veiller sur le Cameroun et son peuple. Il a aussi lancé des appels à la paix et au vivre ensemble. « L’islam est une religion qui prône la fraternité, la tolérance religieuse, l’acceptation de l’autre et le vivre ensemble, comme l’indique le saint Coran », a-t-il affirmé.
Pour le gouverneur du Littoral, qui a assisté à la prière, l’imam a touché du doigt la réalité de la région qui est cosmopolite, où toutes les religions se côtoient et où le vivre ensemble est une réalité.
« Nous n’avons pas de tensions entre les courants religieux, nous observons également une certaine harmonie entre les chefs des différentes communautés. Nous avons noté que tous veulent que le Cameroun demeure un havre de paix indivisible », a relevé le gouverneur. La célébration de l’Eid Moubarak s’est poursuivie dans les quartiers.