Réligion of Friday, 23 September 2016

Source: cameroon-info.net

Le SG de l’Eglise Presbytérienne du Cameroun suspendu

Un temple de l'Eglise Presbytérienne Camerounaise Un temple de l'Eglise Presbytérienne Camerounaise

Il est reproché à Richard Ondji’i Toung d’avoir outrepassé les décisions de l’assemblée générale de l’église en demandant la réouverture des temples de la ville d’Ebolowa au patron de la Région.

C’est au cours du troisième conseil général de l’Eglise Presbytérienne du Cameroun (EPC) tenu le 20 septembre dernier que Richard Ondji’i Toung, le Secrétaire Général (SG) de l’EPC, a été suspendu. Le motif brandi par le conseil pour justifier cette décision est que le mis en cause aurait outrepassé les décisions de l’assemblée générale de l’EPC en demandant que les temples de la ville d’Ebolowa dans la Région du Sud soient rouverts. Le quotidien Le Jour édition du 22 septembre 2016 précise que ce conclave s’est déroulé en présence de la majorité des Pasteurs du «called meeting».

Après le coup de fil passé au Pasteur Beaudelaire Zo’omevele, membre statutaire du Conseil général de l’EPC, Le Jour rapporte que la suspension du SG provient de la correspondance adressée à Félix Nguélé Nguélé, le Gouverneur de la Région du Sud. C’est dans ladite correspondance que celui-ci a demandé au patron de la Région la réouverture des temples. «D’après le Pasteur Beaudelaire Zo’omevele la correspondance du Secrétaire Général a induit le Gouverneur en erreur et est allée à l’encontre des décisions prises par l’assemblée générale suite à la crise que connait l’église dans cette Région», écrit le quotidien.

Interrogé sur ce point, le SG affirme avoir été suspendu alors qu’il prenait part à une séance de travail à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC). Après cette séance de travail, il s’est rendu au Ministère de l’Enseignement Supérieur (MINESUP).

En guise de rappel, le 11 septembre dernier, quelques jours après la levée des scellés sur les portes du temple Philadelphie à Ebolowa, les fidèles s’étaient livrés à une partie de pingpong en présence d’une population et des forces de l’ordre ébahies.