• Jean Pierre Amougou Belinga est malade et une enquête est ouverte contre lui

• Des prières ont été demandées pour lui

• Serait-il le privilégié des dieux de l’église catholique apostolique ?


Sur la liste des personnes objets d'enquêtes et bientôt arrêtés dans le cadre du dossier des personnalités s'étant enrichis en grâce à des détournements de l'argent de l'État camerounais, notamment grâce à la ligne 94, Amougou Bélinga serait tombé curieusement malade. D'après nos sources, il souffrirait d'une crise psychologique.

Alors que l’épée de Damoclès plane sur la tête d’Amougou Belinda, l’église catholique cours à sa rescousse pour le ‘sauver’.

C'est en tout cas ce que laisse entrevoir une circulaire signée le 22 février dernier par monseigneur Abeng Mbarga, évêque de l'Eglise catholique apostolique nationale.

"Messe, neuvaine et rosaire dans toutes les paroisses en faveur de sa Majesté Jean Pierre Amougou Belinga pour vaincre l'adversité dressée contre lui pendant un mois, du 23 février au 23 mars. Nous rendons grâce à Dieu qui exauce nos prières à l'endroit de sa Majesté Jean Pierre Amougou Belinga d'abord pour sa guérison et ensuite pour les préparatifs de son mariage et enfin pour son voyage d'affaires en Europe. Je profite de l'occasion pour remercier tous mes prêtres pour votre prompte implication.

Le moment est encore venu pour nous de nous donner à fond contre les détracteurs qui en veulent à sa vie et à son honneur. Je vous demande résolument de vous mettre en prière dans toutes nos paroisses, sanctuaires et grands séminaires à partir de 17heures. Nous prions pour que : le seigneur le couvre de son manteau d'innocence ; Qu'il reste invisible aux yeux de l'ennemi tant visible qu'invisible ; Qu'il ait gain de cause dans tous ses combats.

Compte tenu de l'urgence de la prière, j'attache du prix à la régularité de cette neuvaine à 17heures chaque jour question de maintenir l'union de prière dans une même communion d'esprit » ; lit-on dans la circulaire publié ce 22 février.

L’on s’est posé la question de l’instrumentalisation de l’église par des tiers avant de se rendre compte que cette ‘église catholique apostolique’ n’est pas celle qui émane de Rome. Ce qui est clair maintenant. L’on apprend aussi que les évêques de cette église ne sont pas ordonnés comme c’est le cas de l’église romaine où c’est le Pape qui nomme les évêques. Ils sont votés sur la masse populaire et parfois pas succession.