Ferdinand Ngoh Ngoh, le Secrétaire général de la présidence de la République vient ainsi d’élargir son offensive sur les ministères de l’Économie et celui des finances.
Ferdinand Ngoh Ngoh, le Secrétaire général de la présidence de la République poursuit son offensive d’influence sur les bourses de l’Etat. Déjà en décembre 2021, le patron du secrétariat de la présidence de la République avait déjà exigé que les dépenses de plus de 100 millions de francs CFA (soit environ 150 000 €) engagées sur le chapitre 94 du ministère de l’économie, et 65 des finances obtiennent l’aval de la présidence.
Une consigne qui dans les faits, n’a pas été respectée par les deux ministères en question. Ainsi, dans la circulaire du 18 janvier 2022, Ferdinand Ngoh Ngoh exige désormais d’étendre les investigations concernant les deux lignes sur la période de 2010 à 2021, et non plus sur la seule année de 2018.
« Une façon d’accroître la pression sur les deux ministres concernés : Louis-Paul Motaze (finances), qui occupait le portefeuille de l’économie de 2007 à 2011, puis de 2015 à 2018, et Alamine Ousmane Mey (économie), qui dirigea le ministère des finances de 2011 à 2018 », note le journal français Afrique Intelligence.
« Par ricochet, l’audit touche leurs prédécesseurs. Pour l’économie, il s’agit Emmanuel Nganou Djoumessi (2011-2015), aujourd’hui ministre des travaux publics. Pour les finances, l’enquête risque d’alourdir le passif d’Essimi Menye (2007-2011), condamné en 2019 à la prison à vie pour détournements de fonds par le Tribunal criminel spécial », poursuit le journal.