Christian Penda Ekoka ,Ingénieur sorti de l’école polytechnique de Montréal dans les années 1970, il a un diplôme d’études supérieures de management et d’économie et un Master en Business administration de l’université Mac Neal. Il a été en service à la Régie nationale des chemins de fer du Cameroun, puis à la Société nationale d’investissement qu’il quitte contre toute attente au début des années 90 pour se mettre à son compte. Devenu consultant international, le 4 mars 2010, un Décret du président de la République portant nomination des responsables au Cabinet civil de la présidence de la République a fait de lui l’un des Conseillers technique.
Lorsqu’il est nommé par décret présidentiel en 2010 par le président Biya au poste de Conseiller Technique, tout comme les autres français et Israéliens de la présidence, il exige un contrat parce qu’il savait qu’il avait en face un régime pas cohérent.
Accusé par plusieurs medias notamment ESSINGAN de comploter contre le président Biya de par ses sorties médiatiques, Penda Ekoka visiblement estime qu’il n’est pas conseiller d’un chef de gang, mais d’un chef d’état qui visiblement n’a jamais signé de décret pour le révoquer, sans doute estime-il que les conseils d’Ekoka lui permettent de mieux comprendre son entourage immédiat. ‘’ Être conseiller n’est pas mon oxygène, on ne fait rien d’extraordinaire la peur au ventre’’
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Depuis une quarantaine d’années, j’ai été associé à de nombreuses réflexions qui ont abouti à des propositions de réformes majeures. Si elles avaient été appliquées, le sort de notre pays aurait été bien meilleur. J’en ai tiré une conclusion fondamentale : le Cameroun présente des manifestations économiques et sociales (atonie de la croissance, aggravation de la précarité, des inégalités, de la pauvreté et de l’insécurité) d’un mal dont l’origine est profondément politique.
Ce constat a été confirmé par mon expérience dans la consultation internationale, au service de nombreux pays, ainsi que par les conclusions de plusieurs recherches sur les causes de la prospérité et de la pauvreté des nations. Celles-ci ont établi une forte corrélation entre l’architecture des institutions politiques d’un pays, d’une part, et sa dynamique de prospérité, d’autre part. Ainsi, dans les pays à institutions politiques ouvertes, les dirigeants à tous les niveaux – central, régional et local – sont élus par des populations devant qui ils sont comptables de leur gestion.
Ces institutions politiques engendrent des incitations à la performance économique, telles que l’entrepreneuriat, la prise de risque, l’innovation, la créativité, le travail, le mérite, l’excellence…A l’inverse, dans les pays à institutions politiques monolithiques, fleurissent le clientélisme, le favoritisme, les connivences, les privilèges, la corruption et l’impunité, qui déterminent le choix des dirigeants politiques de manière non transparente. Ceux-ci ne rendent pas compte aux populations, qui ne sont pas impliquées dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des décisions qui les concernent. Ainsi, les maux, issus de la sphère politique, contaminent le champ économique, et en expliquent les performances économiques et sociales médiocres.
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Je suis donc porteur, avec des jeunes, d’un projet, d’une vision, d’un mouvement qui visera à changer les mentalités, renforcer les capacités et influencer le champ politique afin qu’émerge un Etat réformé où règnent la démocratie, justice, le droit et la prospérité pour tous.
Il est tant que l’on #prenne_notre_destin_en_main
Christian Penda Ekoka
Président d’AGIR