Quelques jours après que l’ex-capitaine des Lions indomptable, Rigobert Song, ait été évacué en France pour la suite de son traitement, de fausses rumeurs sur sa mort ont circulé sur la toile. Rencontré par le quotidien Le Jour et interrogé à propos, Patrick Mboma, ancien Lion indomptable, s’insurge contre le manque de pudeur observé au Cameroun, alors que son compatriote luttait encore contre la mort. Au cours de l’entretien rapporté dans l’édition du 12 octobre 2016, l’ancien goléador de la sélection nationale de football du Cameroun demande aux uns et aux autres de laisser le soin à Song Bahanag lui-même de parler plus tard de ce qu’il a vécu.
Répondant à la question de savoir s’il a les nouvelles de l’ancien capitaine des Lions indomptables, Patrick Mboma déclare: «oui j’ai eu de ses nouvelles. Ce qui est triste c’est que Rigobert a eu cet accident vasculaire cérébral, comme on le sait tous, pour qu’il y ait des chances d’avoir la meilleure des santés possibles derrière, en terme de récupération, il faut prendre en charge au plus vite cet accident. A mon sens ça a été long. Long parce qu’on a voulu à tout prix le transférer vers la France, ce qui n’était pas à mon sens nécessairement la meilleure des solutions. Mais enlevons ce débat-là et disons simplement que je suis triste parce que Rigobert Song est une jeune personne qui paraissait en bonne santé, qui me rappelle que de bons souvenirs, qui était un homme joyeux, souriant et qui a eu, il y a une semaine un accident grave. Espérons qu’il puisse à l’avenir récupérer au mieux, mais pour l’instant on va patienter que la science fasse son travail».
Aussi touché par les informations qui sont relayées sur la toile, Patrick Mboma ajoute: «j’insisterai sur le fait qu’il faut arrêter d’utiliser à mauvais escient les réseaux sociaux, de colporter des rumeurs sur une prétendue mort... les gens savent tout de comment il a été opéré avec qui il était. Les gens croient tout savoir au final on voit la différence entre un individu traité au Cameroun pendant 72 heures, on raconte beaucoup de choses et une fois qu’il atterrit sur le sol français on garde d’abord le secret médical et la pudeur qu’il y a face à un malade. Aujourd’hui je dirai prions et patientons pour avoir un Rigobert Song qui soit le premier à témoigner de sa dure épreuve».