Actualités of Tuesday, 18 September 2018

Source: camer24.de

Le Cameroun ne serait plus sous le contrôle de Biya- Baron du RDPC

Paul Biya au pouvoir depuis plus de 35 ans veut briguer un autre mandat en octobre 2018 Paul Biya au pouvoir depuis plus de 35 ans veut briguer un autre mandat en octobre 2018

Un haut responsable du régime de Yaoundé a déclaré que le pays ne serait plus sous le contrôle du président Paul Biya et de son gouvernement.
L’élite politique, originaire de la région du Sud, a également déclaré que les Forces dites « Ambazoniennes » auraient également de meilleures chances de prendre le contrôle d’un plus grand territoire au plus profond du Cameroun francophone. Le député du RDPC et membre du Comité Central qui a poursuivi ses déclarations dans l’anonymat, a également souligné que la mauvaise gestion de la crise anglophone et l’usage excessif de la force par le régime Biya contre la population civile du nord-ouest et Sud-Ouest Cameroun a rendu la situation plus difficile à gérer.

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Un couvre-feu indéfini du crépuscule à l’aube a été imposé dans la zone Nord-ouest du sud-ouest du Cameroun après que le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji et sa bande aient lancé des attaques armées contre des bus à Bamenda tard samedi dernier, et l’ont imputé aux forces ambazoniennes. Cameroon Intelligence Report croit savoir que le gouverneur du Nord-Ouest, Adolphe Lele Lafrique, a déclaré que le couvre-feu de 18h à 6h du matin restera en vigueur jusqu’à nouvel ordre. L’attaque des bus est aussi apparemment la raison pour laquelle l’armée Camerounaise s’est retirée de la région sud du Cameroun vers les principales autoroutes reliant le Cameroun français au Cameroun méridional.

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Des sources gouvernementales camerounaises ont également rapporté que le président Biya, âgé de 85 ans, a décidé pour la 9ème fois de faire porter les responsabilités à ses officiers supérieurs, en retirant aux généraux de l’armée non Beti Ewondo le seul mandat pour faire face à la crise qui a frappé La République du Cameroun dans le Grand Nord, à l’Est et actuellement au Sud et Nord-ouest du Cameroun. La région de Buea, chef-lieu de la zone sud, a été récemment transférée en partie à un colonel francophone après le limogeage du général Melingui et depuis qu’il en a pris le contrôle, le colonel est responsable des opérations militaires et de la répression, y compris l’arrestation des forces de résistance du Southern Cameroon. Cameroon Intelligence Report a également recueilli des informations selon lesquelles les proches du Président Biya dans l’armée et la gendarmerie imposent maintenant un blocus aux familles de l’establishment politique camerounais, afin de les empêcher de quitter le pays.

Si ces renseignements qui ont été transmis au principal correspondant politique de notre confrère à Yaoundé sont corrects, ils indiquent une très forte pression sur Paul Biya et ses partisans français, et indiquent une peur frisant l’hystérie quant à ce qui se passe dans la capitale nationale. Malgré des signes troublants d’une fissure majeure au sein de l’armée et de la police, les plus hauts gradés des milliardaires militaires sont toujours loyaux au régime RDPC. De nombreux officiers subalternes récemment déployés dans le Southern Cameroon auraient tout simplement fait défection et seraient en fuite en Côte d’Ivoire via le Nigeria. Le gouvernement ivoirien ne s’est toujours pas prononcé sur une éventuelle présence de nombreux soldats Camerounais francophones sur son territoire.

Les violences se sont poursuivies au cours du week-end alors que le gouvernement provisoire d’Ambazonie a rapporté que plusieurs civils du Cameroun méridional ont été tués par les forces gouvernementales camerounaises dans des zones de résistance à la périphérie des comtés de Buea, Bamenda, Manyu et Wum. Dans les régions de Wum et de Mamfe, 27 adolescents et deux femmes sont décédés. L’Union africaine et le Conseil de sécurité de l’ONU n’ont toujours pas envisagé une action militaire pour mettre fin à l’effusion de sang dans le Cameroun anglophone.