L’aéronef ayant à son bord le chef de l’Etat français a atterri à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen lundi 25 juillet 2022 à 22h40.
A sa descente d’avion, le président de la République française a été accueilli par le Premier ministre chef du gouvernement Joseph Dion Ngute et l’ambassadeur de France au Cameroun Christophe Guilhou. Après la remise du bouquet de fleurs, les honneurs militaires, Emmanuel Macron a rejoint l’hôtel Hilton.
A peine arrivé, les gestes du président français sont scrutés à la loupe par les Camerounais. Valère Bessala n'est pas du geste et même avant l'arrivée du Chef de l'Etat français. Macron en complicité contre le Cameroun indique-t-il.
Selon ce dernier, « avec la complicité des Etats-Unis, il a manœuvré en vain pour faire vaciller et chuter le Président de la République du Cameroun : en couvrant ou feignant d’ignorer les casseurs des ambassades, en gardant le silence dans le dossier du retrait du Cameroun de l’AGOA (États-Unis) » indique le confrère Actu Cameroun.
« En gelant presque totalement la fourniture d’armes et de matériels militaires en faveur de notre pays au moment même où nous en avions le plus besoin, en monnayant au prix fort et prohibitif le repérage satellitaire des positions des ennemies terroristes du Cameroun (boko haram notamment), en infiltrant des artificiers français dans les lignes ennemies pour leur apprendre le maniement de certaines armes spécifiques et à fabriquer et poser des engins explosifs improvisés (EEI)… etc.
Les raisons de la venue de Macron ! C’est ce Macron-là qui vient. Mais pour quoi faire ? Et pour 36 heures chrono, comme son prédécesseur (24 heures) en 2015. En langage diplomatique, ce timing met au clair trois (3) vérités principales : les relations entre le Cameroun et la France restent tendues ; le Président Camerounais a plié l’échine du pays du Coq; Il y a urgence pour le Président français à rencontrer lui-même personnellement son homologue Camerounais.
Et pourquoi voudrait-il rencontrer Paul BIYA ? La principale raison est que BIYA a sabordé profondément le circuit et la chaine d’influence de la France en Afrique de manière générale, et en Afrique Centrale particulièrement. Il y a comme une colère sourde et sournoise dont le président Camerounais continue de flageler la France »