C’est un praticien du droit installé à Douala. En cette fin de campagne électorale, il a décidé de s’exprimer. Au contraire des autres qui assument avec ostentation leur soutien au candidat du RDPC, il a préféré l’anonymat.

« Je ne veux pas paraitre comme quelqu’un qui attend un juste retour d’ascenseur. J’ai analysé froidement la situation. Je me suis abreuvé des faits historiques. Je veux être utile à la population camerounaise. Voilà pourquoi je préfère le silence. En mettant à la disposition de la population des éléments d’appréciation de la situation actuelle du Cameroun, je crois faire œuvre utile. »

Pour cet homme, l’actuel président de la république a assez fait pour le Cameroun. Voilà pourquoi s’est sous la bannière ou l’acronyme GABY (Groupe d’Avocat de Paul Biya) qu’il compte s’exprimer.

Dans le contexte actuel, Paul Biya semble être son modèle « parce qu’il est celui qui aura le plus parlé, (…) lui qui par ses silences légendaires, a confirmé cet adage qui fait du silence, la mère des communications ».

Pour Gaby, Paul BIYA a personnellement battu campagne plus que tout autre candidat à cette élection, de manière silencieuse! « Et dans ce silence communicationnel, il nous a constitué avocat pour lui auprès du Peuple Camerounais, Juge Suprême de chaque segment de notre Histoire Commune »
Voilà qui est dit. IL ne veut pas end ire plus sur son identité. Il veut se contenter de ses initiales de son nom L. A. Il donne à lire « PAUL BIYA ou L’HISTOIRE D’UNE REVOLUTION SILENCIEUSE » Et ceci en plusieurs épisodes. Notes de lectures.

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« PAUL BIYA ou L’HISTOIRE D’UNE REVOLUTION SILENCIEUSE

Par GABY (PREMIERE PARTIE)

CHAPITRE-I
« NE JAMAIS COMPARER L’ACTION DES PRESIDENTS AHIDJO ET BIYA »

On ne saurait parler de “révolution” sans laisser entendre l’idée d’une guerre, d’un affrontement essentiellement interne. Il est évident que ce mot peut toujours être utilisé même lorsque des acteurs extérieurs sont impliqués. Dans toutes les révolutions connues, la liberté et donc l’indépendance reste l’objectif le plus recherché. Sachant bien que la liberté, de tout temps, exige que quelqu’un veille bien en assumer le prix, les nationalistes camerounais s’étaient engagé dans la guerre de l’indépendance du Cameroun contre la puissance coloniale.

Si nous nous accordons à dire aujourd’hui que cette guerre ne fut pas gagnée, alors nous devons nous accorder à comprendre que son objectif n’a jamais été atteint, et donc que notre cher et beau Pays n’est pas indépendant! Nous devons alors cesser de juger tant l’action du Président AHIDJO que celle du Président BIYA comme s’ils avaient été à la tête d’un Etat souverain. C’est comme si on vous plaçait au volant d’une voiture qui dispose apparemment d’un seul volant mais qui en réalité est soumis à l’action de plusieurs volants!

Guerre à la Lumumba

Sans aucun bruit de bottes ni tirs de canons, le Peuple Camerounais participe inconsciemment, à travers tant de souffrances et de sacrifices, à la guerre d’indépendance du Cameroun que Paul BIYA achève silencieusement malgré les agressions actuelles à l’Extrême-Nord et dans les zones Anglophones du Pays. Pas question de mener une guerre à la LUMUMBA, à la SANKARA, à la M. KADAFI, à la Michel GBAGBO etc…

“…Dans notre pays comme dans de nombreux autres pays, l’aisance matérielle reste l’apanage d’une minorité et la pauvreté le lot du plus grand nombre, malgré les potentialités économiques que recèle le Cameroun.

Si l’immense majorité des citoyens de ce pays repousse énergiquement les tentations de déstabilisation manigancées par les aventuriers de l’intérieur comme de l’extérieur c’est, me semble-t-il, parce qu’ils sont pénétrés de cette indubitable conviction que c’est dans la paix et la stabilité qu’ils peuvent espérer développer cette richesse potentielle du pays et en jouir le plus honnêtement du monde.

L’esprit camerounais à cet égard est fortement imbibé de l’idéal d’unité et décohésion nationales. ”Dixit Paul BIYA, dans<< Pour le Libéralisme Communautaire >>.

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Dans cet extrait de son livre, Paul BIYA indique bien l’enjeu de la révolution: “Les potentialités économiques…cette richesse potentielle du pays”. Notre pays en réalité est un Eldorado à l’entrée du Golfe de Guinée comme on n’en trouve nulle part ailleurs. Toutes les formes de richesses naturelles que Dieu a données aux hommes s’y retrouvent en quantités insoupçonnées.

Ainsi l’enjeu reste et demeure le contrôle souverain des richesses de notre pays dont lui et Ahidjo se seront bien arrangés d’en limiter l’exploitation jusqu’au jour de l’expiration des contrats coloniaux dont la durée étaient de 50 ans pour la plupart. Ce que les autres colonies françaises n’auront pas pu réaliser.

Héritage Fabuleux

Ô JEUNESSE CAMEROUNAISE, vous qui aujourd’hui avez moins de 40 ans, vous êtes une génération bénie, un peuple choisi. Les générations passées se sont privées et sacrifiées pour vous léguer cet héritage fabuleux.
Dans ce même extrait de son livre, Paul BIYA désigne clairement l’ennemi: “…l’immense majorité des citoyens de ce pays repousse énergiquement les tentations de destabilisation manigancées par les aventuriers de l’intérieur comme de l’extérieur…”

Babylone attaque de l’intérieur comme de l’extérieur. La horde des traîtres de l’intérieur, pour la plupart embastillés à la 11è région, bataille tout aussi silencieusement. Pour se tirer d’affaire, ils se font une élite politique à leur solde.

L’un crie au << génocide anglophone >>, l’autre tend les mains vers les rois de Babylone contre l’homme lion, mais personne ne répond parce que tous connaissent bien LA FORCE DE L’EXPERIENCE de Paul BIYA. Dans leur détresse, ils finissent par faire alliance devant les portes d’Etoudi. Hélas, les portes sont fermées. Le peuple les a vus venir !