Nous sommes le 5 février 2017, le jeune Ibrahim MOUSSA âgé de 17 ans 8 mois quitte Biakoua, localité située à Mbangassina -chez mon ami Soleil Nyassa Nyassa- un arrondissement dans le département du Mbam et Kim Région du Centre pour se rendre à Ombessa, un arrondissement dans le Mbam et Inoubou même région à fin de rallier Yaoundé pour se rendre au nord et exécuter la tâche que son grand YOUGOUDA avec qui il vit à Biakoua lui a confié.
Une fois à Ombessa, le jeune Ibrahim comme il est de coutume dans cette zone, s'assoit à bord d'un véhicule géré en bordure de route qu'il confond à une voiture de transport inter-urbain puisque les voitures qui vont à Yaoundé stationnent généralement là-bas. Malheureusement, lorsque le propriétaire du véhicule -un avocat- se rapproche de sa voiture, épris de voir un individu assis au côté passager, il se met à scander "oh voleur" "oh voleur".
La population se rue sur Ibrahim et le roue de coup de poings mais grâce à l'intervention de la police et d'un vendeur de viande qui a remarqué le jeune homme, il aura la vie sauve. Après cet épisode, la police va le conduire au commissariat de Ombessa où il va séjourner quelques semaines et subir des traitements inhumains comme le démontrent les images ci-dessous.
Il se fera ligoter avec du caoutchouc et électriser au commissariat au point de perdre ses membres. N'ayant pas les nouvelles de son petit frère, YOUGOUDA enverra quelqu'un au Nord le chercher. Mais cette tentative fut un fiasco étant donné que Ibrahim est dans les geôles du commissariat où il se fait molester on dirait à l'époque de la guillotine en France.
C'est ainsi qu'il lance l'alerte dans tout Ombessa avec la photo du jeune homme à l'appui. Le commissaire de police d'Ombessa ayant vu le détenu dans un état d'agonie, va ordonner sa libération. Ibrahim est abandonné dans la rue à la merci des intempéries par la police. Chemin faisant, un bienfaiteur va conduire Ibrahim à l' hôpital d'Ombessa où il a payé la somme de 15.000 Fcfa pour les premiers soins mais les soins vont s'arrêter faute de moyens financiers.
Le 8 mars 2017, l'Imam de la mosquée de Mbangassina recevra des gens dans sa mosquée avec la photo du jeune homme et le reconnaitra vue que son frère aîné avait alerté tout le monde. Ayant recueilli toutes les informations du traitement affligé au petit, l'imam et son frère aîné vont de se rendre à Yaoundé et saisir le Délégué général de la sûreté nationale où une plainte a été déposée.
Le commissaire divisionnaire à l'inspection générale à la DGSN va appeler le commissaire qui s'est mis à balbutier au téléphone. Une enquête a été ouverte pour établir les responsabilités. Malgré les multiples tentatives, le nom du commissaire en question est pour l’instant difficile à avoir. Nous y reviendrons pour vous dévoiler son identité.