Le ministre de l’Administration territoriale fait vraiment parler de lui. Paul Atanga Nji, grand fidèle du président de la République Paul Biya, menace de museler l’opposition camerounaise, s’il ne le fait pas déjà. L’autorité essaie d’arranger la route pour un énième mandat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) à la tête du pays.
De quoi faire naître des avertissements. L’un deux vient du membre de la diaspora, l’activiste millionnaire Zang qui dit : « Sinon je puis vous assurer que quand ce régime ne sera plus, car toute chose a effectivement une fin, des personnes comme Paul Atanga Nji seront parmi les premières à être jugées par le nouveau pouvoir pour contenter le peuple camerounais ».
Car, soutient le membre de la diaspora, peu importe celui qui viendra après Paul Biya, ils sont nombreux de son pouvoir qui assumeront les conséquences de leur gouvernance pour calmer le peuple et Paul Atanga Nji ne pourra même pas échapper.
Cet homme est « une épine dans le cœur du système. Il n'a toujours pas compris que l'intimidation est dépassée avec le Camerounais. C'est avant que ce discours passait avec nos aînés et parents mais aujourd'hui, avec les nouvelles générations qui sont les principales victimes de ce système, le peuple camerounais n'est plus le même amorphe du siècle passé », lance-t-il.
Si les choses sombrent au Cameroun, ce sera en grande partie aux discours arrogants et méprisants de ce ministre, insiste Zang. Une opinion partagée par un compatriote qui observe tout sur la toile : « Quand je pense à tous ceux qui ont occupés ce ministère comme Koungou Edima, Andze Tsoungui, Emmanuel Sadi, Marafa Hamidou Yaya qui savait manier le bâton et la carotte et un lugubre personnage comme ce monsieur occupe ce ministère, j'ai très mal ».
Mais les représailles arriveront-ils réellement ? Les personnes comme Paul Atanga Nji paieront-elles vraiment pour leurs agissements jugés mauvais ? Pas sûr, répondent les internautes.
« La génération qui part accueillir les enfarinés pour une minable somme de 1 500 francs ou bien ceux qui soutiennent après avoir reçu deux maigres maquereaux, deux boites de sardine pour après aller chômer au quartier avec les diplômes moisis dans leurs tiroirs ? », demande un d’entre eux.
« Mon frère (Jorel Zang, ndlr), ils ne sont pas bêtes, c'est pourquoi ils cherchent un président à leur convenance, donc tout sauf Maurice Kamto, car c'est le seul qui ne veut pas avoir peur d'eux », répond un autre.