Siège du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), qui fait également office de quartier général du candidat de cette formation politique à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 sur les bords du Lac municipal de Yaoundé, hier en mi-journée, le parking est bondé de véhicules.

L’enceinte affiche encore des traces de la campagne électorale avec les affiches collées le long de la clôture. Dans les bureaux, les responsables sont tous à leurs postes. Y compris le secrétaire général du Comité central du parti, président de la Commission nationale de supervision de la campagne électorale du président-candidat Paul Biya à ce scrutin.

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Si l’effervescence des jours précédant le scrutin est tombée, les salles de réunions quant à elles ne désemplissent pas. C’est le cas de celle qui accueille les membres du secrétariat technique ratta ché à la Commission centrale de supervision. Le rythme de travail ici n’est peut-être plus celui des heures ayant suivi la clôture du scrutin, mais la dizaine de responsables installés au sein de cette instance est toujours à pied d’œuvre.

« Le travail ici est celui de liaison, non seulement avec nos équipes sur le terrain, mais également avec notre représentant à la Commission nationale de recense ment général des votes. Au siège de campagne du président-candidat, la pression est quelque peu tombée. Car, en plus du secrétariat technique mentionné plus haut, seules deux autres structures restent actives.

Il y a la sous-commission juridique et du contentieux, que préside Grégoire Owona, l’un des secrétaires généraux adjoints du Comité central et qui, nous indique-t-on, doit se réunir à nouveau dans l’après-midi. Cette structure prépare en effet le contentieux post-électoral qui est appelé à se tenir dans les prochains jours.

Le RDPC, et son candidat n’ont certes pas introduit de recours auprès du Conseil constitutionnel, mais ils ne manqueront pas d’être interpellés dans le cadre de ce contentieux. Une équipe d’avocats et autres conseillers juridiques est donc à pied d’œu vre.

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Troisième et dernière structure encore en activité, la souscommission de la Communication que préside le secrétaire à la Communication auprès du secrétariat du Comité central, Jacques Fame Ndongo. Elle siège du côté du Palais des Congrès de Yaoundé. Ici, comme dans les états-majors des autres candidats, l’on a le regard rivé sur le Conseil constitutionnel.