• L'avenir de Toni Conceiçao reste inconnu
• Célestin Djamen prend position alors que la décision de Samuel Eto’o sur ce dossier reste attendue
• Ce n’est pas la première fois dans cette affaire que l’homme politique fait une sortie pour soutenir Samuel Eto’o
Célestin Djamen demande au ministère des Sports de respecter l’article. 9.1 du décret présidentiel du 26 septembre 2014.
Le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o, dans un courrier datant du 14 février, faisait savoir au ministre des Sports suite à son intervention dans l’émission « Actualités Hebdo » concernant l’avenir du coach des lions Indomptables, que selon la loi, notamment l’article 3 alinéa 1 que « la gestion administrative, sportive et technique des équipes nationales de football relève de la compétence de la fédération camerounaise de football ».
L’homme politique Célestin Djamen prend position alors que la décision de Samuel Eto’o sur ce dossier reste attendue. L’opposant camerounais donne raison au président de la Fecafoot. Il s’appuie sur l’article. 9.1 du décret présidentiel du 26 septembre 2014 pour se justifier.
« Les membres des structures d’encadrement des Sélections nationales de football sont recrutés sur la base d’un contrat signé avec le Président de la fédération camerounaise de football Après AVIS OBLIGATOIRE du Ministre des Sport », peut-on lire.
Célestin Djamen, président du mouvement APAR va donner des explications sur sa page Facebook. « C’est quoi un avis obligatoire? C’est un avis qui oblige l’auteur de la nomination à requérir l’avis d’un autre organe, en l’occurrence du Minsep mais pas de suivre cet avis. J’espère que les choses sont claires maintenant et depuis toujours d’ailleurs… Un usage ne peut être au-dessus d’un texte tout comme la cérémonie de Dot ne remplacera jamais le mariage. »
Ce n’est pas la première fois dans cette affaire que l’homme politique fait une sortie pour soutenir Samuel Eto’o. Il écrivait, il y a quelques jours : « beaucoup de courage au républicain Samuel Eto’o », tout en rappelant que Samuel Eto’o a le droit de recruter ou licencier le sélectionneur des Lions Indomptables.
« Un ministre de la République peut-il désobéir à un décret du Président de la République, son patron ? Que dit la loi en matière de gestion administrative, sportive et technique des lions indomptables Seniors ? », questionne-t-il.