Une défaite face aux Étalons du Burkina Faso. Cette hypothèse, personne ne veut l’envisager au Gabon. Le pays hôte de la 31e CAN joue son deuxième match mercredi. Une victoire est plus qu’impérative après le nul (1-1) concédé face à la Guinée-Bissau en match d’ouverture.

En conférence de presse d’avant-match ce mardi, le sélectionneur des Panthères, Jose Antonio Camacho, s’est présenté avec le défenseur de Karabükspor, André Poko Biyogo. L’occasion pour l’équipe du Gabon de réitérer son désir de remporter le match contre le Burkina Faso.

«Nous avons la peur depuis le début de la compétition. Nous avons tellement la pression de bien faire qu’au premier match, on est passé à côté. Mais c’est une pression positive», a déclaré Poko Biyogo.

Comme tous ses coéquipiers, il est conscient qu’une victoire est indispensable pour donner envie aux Gabonais de suivre la CAN. «Le meilleur moyen pour nous de mettre la joie au cœur des Gabonais, du public, c’est une victoire demain, peu importe, la manière», a-t-il ajouté.

Pour certains observateurs, le Gabon a compromis ses chances de qualification pour le deuxième tour en concédant le nul face à la Guinée Bissau. Mais pour leur entraîneur, les Panthères ont encore toutes leurs chances. «On a les mêmes chances que les autres que le Cameroun, le Burkina Faso et la Guinée-Bissau. Rien n’est encore fait. Demain, on fera tout pour s’imposer demain», a indiqué l’espagnol Jose Antonio Camacho.