Le temps presse, la Caf menace, mais l’Etat à qui l’instance a attribué l’organisation de cette compétition depuis 2014, veut garder la foi. Sérénité et objectivité sont désormais les maitres mots du Comité local d’organisation. Le Gouvernement par la voix du ministre des Sports Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, continue bon an mal an, de maintenir l’opinion publique dans la fièvre des assurances.
Ce, dans un environnement pollué par des informations amplifiées par certains médias magrébins et même locaux sur la volonté de ce pays, de suppléer le Cameroun en cas de défaillance constatée. Le patron des Sports en bon technocrate, s’est cru le devoir il y a plus de trois semaines, de balayer d’un revers de la main la tempête qu’on dit souffler sur le Cameroun à quelques mois du kick-off. Tel un roseau qui plie sans rompre, le pays des champions d’Afrique en titre, « sera dans les délais », a-t-il martelé.
Le Cocan s’est même doté de deux documents dans lesquels sont illustrés non seulement l’état d’avancement des travaux sur tous les sites qui abriteront l’évènement et les autres détails de ladite compétition. Le plus volumineux est intitulé « Etat synoptique des réalisations respectant les exigences du cahier de charge effectué par le Cameroun au 31 juillet 2018 ». Mais à quelles fins ?