Selon les clauses du contrat qui lie l’Etat du Cameroun à l’entreprise Potomac, il est question de la réhabilitation du stade de Garoua et de l’hôtel La Bénoué (de 100 à 150 chambres), mais aussi de la construction d’un nouvel hôtel quatre étoiles de 100 chambres. Pour Le Quotidien de l’Economie, la capitale de la Région du Nord sera l’une des rares à se doter d’une infrastructure hôtelière nouvelle dans la perspective de la Coupe d’Afrique des nations de football 2019.
Dans sa publication du 18 août 201è, le quotidien émet l’avis selon lequel, «il est quasi certain que l’hôtel du Lac à Yaoundé, dont la convention de construction a déjà été signée, ne verra pas le coup d’envoi de la CAN 2019. Ce n’est pourtant pas cette situation qui avait été envisagée à la création du comité national de préparation des CAN de football 2016-2019. A la quatrième session de ce COMIPCAN tenue dans les services du Premier ministre en juillet 2015, l’option avait été prise de réhabiliter des hôtels existants pour la CAN féminine de 2016 mais de renforcer et de consolider le parc hôtelier de l’Etat et, plus globalement, les capacités hôtelières du Cameroun pour la CAN 2019 par un accompagnement des investisseurs privés», peut-on lire. Le ministre d’Etat en charge du Tourisme, Bello Bouba Maïgari avait rassuré sur le niveau bien avancé de plusieurs dossiers.
Le cahier de charges de la Confédération Africaine de Football (CAF) exige au moins un hôtel quatre étoiles avec une capacité d’accueil d’au moins 200 chambres pour chaque poule. Le journal rappelle également qu’il avait été annoncé dans la ville de Douala, la réalisation de trois projets d’hôtels. Le premier projet était un Hilton, pour lequel un mémorandum d’entente avait déjà été annoncé comme signé avec les promoteurs. Le second projet attendu était un hôtel Radison. La chaîne Radison venait elle-même prendre le relais du projet Marriott qui avait jeté l’éponge à la suite d’une décennie de difficultés liées à la libération de l’assiette foncière à Bonanjo. Son projet prévoyait la construction d’un hôtel de 120 chambres trois étoiles dans le domaine aéroportuaire de Douala.
Le groupe français Onomo projetait aussi la réalisation d’un hôtel. D’après les promoteurs, la communauté urbaine de Yaoundé avait attribué un site en face du palais des Sports de Warda. Le même site, souligne le quotidien, a été attribué à une grande marque française de commerce. La capitale politique devait accueillir d’autre part deux des hôtels quatre étoiles que la société espagnole Top Modular envisage de construire dans les villes hôtes. Ce groupe prévoyait au total de bâtir un parc de 1 300 chambres pour un coût hors taxe de 155,4 milliards. Le premier projet à Yaoundé devait être réalisé sur le site du central hôtel, où était prévue la construction d’un hôtel quatre étoiles de 300 chambres. Le second projet visait le site d’Olembe, à proximité du nouveau stade à construire, avec un hôtel quatre étoiles de 100 chambres.
Le partenaire espagnol avait prévu de répartir les autres hôtels quatre étoiles à Bafoussam, avec 200 chambres sur le site de Kouekong; Douala, avec 300 chambres non loin du stade à construire à Japoma; Garoua, avec 200 chambres sur le site du Plateau; et Limbé, avec 200 chambres à Ngueme. Ces projets en sont encore au point zéro.