Les Camerounais ont oublié le plan sportif à force de souhaiter accueillir le Can 2019.Mais Il n’y a pas que sur les chantiers de constructions de stades et autres infrastructures qu’il y a urgence. Sur le plan sportif il y a désormais et de plus en plus une urgence qui ne dit pas son nom. Notre pays a pris du retard sur le plan de l’organisation et du management des lions indomptables. Nous sommes à douze mois du démarrage de la Coupe d’Afrique des Nations que va abriter le Cameroun va abriter, et l’équipe natio nale n’a toujours pas de sélectionneur. Un sélectionneur pour une équipe nationale doit pouvoir proposer un projet pour la sélection qu’il veut se voir confier. Pourquoi le Cameroun agit-il toujours avec autant de dilettantisme dans ce domaine ?
La fédération est sensée définir ce qu’elle attend d’un entraineur, avant de trouver celui qu’elle estime le plus apte à combler ses attentes. Ce retard ne montre-t-il pas les insuffisances du comité de normalisation et les erreurs de la FIFA visvis du Cameroun ? Si l’intérimaire en poste a pu dire « cetintérim est un intérim de trop » peut-on attendre encore de lui toute la détermination nécessaire pour apporter à cette équipe toutes les ressources susceptibles de permettre aux camerounais de jubiler lors de la CAN 2019 ?
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Les dirigeants du football camerounais se sont lancés dans une quête inestimable qui perdure pour un entraineur dont on attend chaque jour le nom. Mais que recherche finalement maître HAPPI ? Il avait été évoqué douze candidatures pour le poste d’entraîneur à savoir le Galois John Toshak, le Portugais Carlos Queiroz, le Franco-congolais Claude Makelele Sinda, les Français Willy Sagnol, Didier Six, Philippe Troussier, Hubert Velud, Alain Giresse et Pierre Marie Lechantre ? Les entraîneurs évoqués ne souhaitent-ils pas venir dans ce beau pays du football ou s’agit-il des tractations liées à ce que l’on entend souvent décrier : Les rétro commissions. .
En tout état de cause nous voulons déjà un entraîneur et c’est loin d’être tôt mesdames et messieurs de la FECAFOOT et du ministère de tutelle. Soyez bien plus responsables.