Avant de descendre dans l’arène du stade de l’amitié ce soir pour disputer la finale de la CAN 2017, Vincent Aboubakar s’est exprimé sur l’état d’esprit des lions indomptables. « Nous sommes dans un état d’esprit très positif. On a commencé pas des matchs nuls. Au fur et au mesure qu’on avance, on monte en puissance et en pleine confiance. Je pense que ce que nous avons fait ne relève pas du hasard. Le coach nous a mis dans de bonnes conditions sur le plan mental et physique. Ce qui est important aujourd’hui c’est donner la joie à tous les camerounais qui nous supportent. » L’attaquant de Besiktas s’est également prononcé sur ses performances personnelles. « Mon début de compétition était pénible et j’ai compris la décision du coach qui m’a mis sur le banc. Il fallait que je redouble d’efforts et que je sois prêt à tout moment s’il me fait entrer. Le plus important c’est l’équipe. Aujourd’hui le Cameroun est en finale sans ou avec moi, si on peut remporter ce serait un grand plaisir pour nous et pour tous les camerounais. Le public est très exigeant et ce fait amène le joueur à se concentrer, à donner le meilleur de soi chaque fois quand il est sur le terrain. Moi je me prépare mentalement et physiquement pour être à la hauteur. Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. Il faut juste être positif. »


Dans un contexte marqué par la redistribution des cartes, Aboubakar s’est aussi montré loquace. « Aujourd’hui en équipe nationale, le nom n’existe plus. Je pense que les gens qui portent vraiment ces noms et qui font leur preuve c’est Messi, Cristiano, voilà les grandes stars. Si tu portes un petit nom et tu as la possibilité de démontrer tes qualités il faut le faire. Le coach fait confiance à tout le monde. Si tu la saisis tant mieux et si tu ne la saisis pas il faut continuer à travailler. C’est très encourageant ce que font mes coéquipiers et ça montre que le coach peut compter sur chaque joueur. Ça amène de la concurrence et quand il y a concurrence il y a la progression. Donc c’est quelque chose de très positif ».