Le chien aboie mais apparemment la caravane passe. Ce proverbe illustre très bien la situation entre les parties prenantes que sont le sélectionneur Marc Brys, le chef de l’État Paul Biya, le ministère des Sports dirigé par Narcisse Mouelle Kombi, le président de la Fecafoot Samuel Eto'o Fils.

Marc Brys a été nommé dans une situation totalement confuse. Samuel Eto'o Fils a indiqué à plusieurs reprises ne pas avoir été impliqué dans le processus de nomination, comme l’exigent les textes en vigueur.

Mais visiblement, personne ne semble vraiment l’écouter. Le coach a signé son contrat et a déjà commencé par rencontrer les joueurs sur qui il va compter pour les prochaines échéances.

Le citoyen Jorel Jacques Zang a écrit sur sa page Facebook : « Marc Byrs travaille sereinement en rencontrant tous les joueurs de l'équipe nationale du Cameroun qui ont tous répondu présents à son appel ».

Le lanceur d’alerte souligne qu’aucun « n'a manqué à l'appel malgré les appels au boycott lancé par le ndutuman soyasard étranger (Samuel Eto'o Fils, ndlr) et de sa clique de soutiens brakatas des réseaux sociaux ».

« Soutien total au nouvel entraîneur de football du Cameroun et soutien total à Mouelle Kombi. Je dis bien soutien total hoo haa. Que les églisiens aillent pleurer à la poste centrale », termine-t-il.

À la question de savoir, comment les photos de ces entrevues privées se retrouvent sur la toile, le clan de Marc Brys peut bien les avoir fait intentionnellement fuitées pour montrer à tout le monde que les choses baignent et que le sélectionneur est validé par les joueurs, la FIFA et le reste. C'est Samuel Eto'o Fils qui doit se mordre les doigts.