La présence des hommes en tenue armés depuis la soirée d’hier mercredi 23 aout 17 devant l’immeuble siège de la Fédération camerounaise de football au quartier Tsinga à Yaoundé a déclenché une avalanche de commentaires défavorables aux dirigeants déchus de la FECAFOOT.

La majorité des réactions se réjouit du fait que les pouvoirs publics ont promptement réagi en envoyant des policiers et gendarmes pour empêcher que les « usurpateurs de Tombi et compagnie ne dissimuler les dossiers compromettant surtout qu’il y aura un audit pour révéler tous les détournements de ces personnes qui ont géré la fédération pendant deux ans sans en savoir la légitimité » affirment en substance les pourfendeurs de l’exécutif présidé par Tombi A Roko.

En réaction à ses rumeurs qu’il juge infondées et malintentionnées, un officier de la gendarmerie nationale a passé un coup de fil à la rédaction de Cameroon-info.net pour indiquer que c’est sur ordre du désormais ex président de la FECAFOOT que la gendarmerie est venue pour renforcer la sécurité des lieux
« Compte tenu des incidents enregistrés en son siège au début de la crise en 2013, la FECAFOOT elle-même nous a sollicité pour sécuriser ses locaux » affirme notre source.

Ce jeudi 24 août 2017, au lendemain de la décision de la FIFA, les employés et les membres élus de la Fédération camerounaise de football vont et viennent en permanence et sans entrave dans l’immeuble siège.

On rappelle que moins de trois heures après la décision de la FIFA de mettre la Fecafoot sous perfusion d'un Comité de normalisation, le siège de l’instance faîtière du sport roi au quartier Tsinga à Yaoundé a vu débarquer à bord des petits bus et des pick-up 4 x 4, des policiers et gendarmes.