Dans le cadre de l’affaire qui oppose la Fecafoot au Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc), Henri Claude Balla Ongolo et consorts, le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait en avril dernier reporté de 45 jours, la date du verdict.
Attendu ce mardi 31 mai 2022, le verdict du Tas au sujet des élections à la Fecafoot a été repoussé au 30 juin. Une partie des membres de l’Assemblée générale de la Fecafoot de 2009, continue à contester l’élection qui a conduit Samuel Eto’o à présidence de l’instance faitière du football camerounais.
L’avenir de Samuel Eto’o Fils à la tête de la Fecafoot dépend surtout de la sentence du Tribunal Arbitral du Sport (TAS). En d'autres termes, la TAS doit entériner l'élection de Samuel Eto'o ou l'annuler.
En cas d'annulation, les détracteurs de l'ancienne gloire du football africain et camerounais s'en réjouiront.
Rappelons que la Chambre de Conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun s’était prononcée en faveur de l’annulation de ce processus électoral contesté par une partie des membres de l’Assemblée générale de 2009.
L’instance avait annulé les résolutions de l’AG de juillet 2021 ayant adopté les textes du dernier processus électoral de la Fecafoot. Les plaignants en sont convaincus, sur la simple base des antécédents sur ce feuilleton. Le TAS avait signifié que seule l’Assemblée générale de 2009 est habilitée à adopter les nouveaux textes de la Fecafoot.
En attendant le verdict du TAS, les commentaires fusent. Rien ne peut garantir avec certitude la couleur que revêtira cette sentence. Le TAS semble depuis belle lurette surprenant dans ses décisions. Notamment en annulant le processus électoral qui avait conduit Seidou Mbombo Njoya et son Comité exécutif aux affaires, la juridiction Suisse avait néanmoins maintenue ces derniers aux commandes.