• Samuel Eto’o se fixe les règles pour révolutionner le sport roi

• Il va communiquer peu

• Mais il compte beaucoup travailler

Il vient à peine de prendre les règnes de la Fédération camerounaise de football qu’il insuffle déjà un dynamisme nouveaux. Samuel Eto’o le disait, il n’est pas venu à la Fecafoot pour s’amuser mais redorer l’image du football camerounais ternie par une gestion approximative et des crises interminables. Il y a du boulot pour faire redécoller le football camerounais. Pour ce faire, il s’est donné une ligne de conduite.

« Je n’ai pas grand-chose à dire si ce n’est remercier le ministre. Vous pouvez le constater, nous avons commencé par travailler depuis hier, vous verrez que nous parlerons moins, et nous travaillerons beaucoup plus. Vous savez qu’il y a beaucoup de travail dans notre maison mais on a eu le mandat pour cela. Nous allons trouver des solutions à tout cela », a-t-il déclaré à la sortie de l’audience avec le Ministre Narcisse Mouelle Kombi.
C’est clair. La communication ne sera pas le fort du nouveau Comex de la Fecafoot.

Déjà, il a commencé par faire régner l’ordre dans la maison. Ce matin, il a mené la vie dure aux employés venus en retard. « Arrivé au siège de la FECAFOOT ce matin à 7h45 minutes, Samuel Eto'o a instruit la fermeture du portail à 8H00. Tous les employés retardataires sont actuellement coincés hors des locaux, et Samuel Eto'o a fait le tour des bureaux pour recenser le personnel présent. Notre source précise que Samuel serait très remonté contre les Concierges de l'immeuble, qui auraient ouvert le portail à un ancien lion indomptable (anonymat requis) qui officierait dans lesdits locaux. Samuel aurait récupéré les clés du portail, et renvoyé les Concierges. C’est une véritable journée marathon pour le nouveau président de la Fédération camerounaise de football. Après l’importante réunion qu’il a effectué avec les agents de la Fecafoot et la visite inopinée du centre technique de la Fecafoot, Samuel Eto’o a été reçu en audience par une très haute personnalité », relate Marc Chouamo, commentateur de match.