• Bouba Kaele se penche sur la suspension de Guibaï Gatama
• C’est d’ailleurs l’un des évènements au centre des débats depuis des jours
• Quelles leçons faut-il tirer de ces évènements ?
Lisez l’analyse de Bouba Kaele sur la question.
Il faut dépassionner la querelle que l’on observe à la FECAFOOT à la suite de la suspension de Guibai Gatama, membre élu du Comité Exécutif pour une durée de trois mois et remettre les choses en perspective.
Dès le 17 janvier 2022, Guibaï Gatama a adressé une correspondance au président de la FECAFOOT. Le courrier de Guibai Gatama comporte une erreur de date.
Toutefois le cachet du service du courrier de la Fecafoot indique bien que cette correspondance a été reçue le 20 janvier 2022 soit plusieurs jours avant la réunion du Comité exécutif de la Fecafoot de Limbé qui a pris la décision de le suspendre pour une durée de 3 mois.
Les griefs portés par Guibai Gatama sont clairs : le non-respect des statuts qui régissent la vie et les activités de la Fédération camerounaise de Football (FECAFOOT). Notamment dans la désignation, par élection, des vice-présidents, dans le recrutement/nomination du secrétaire général et dans la modification de l’organigramme par la création de nouveaux postes.
Guibaï Gatama reste cohérent avec sa posture lorsqu’il renvoie un chèque d’un montant de 1 million de francs CFA qui lui est adressé au titre de ses indemnités de membre du COMEX de la Fecafoot. Ledit chèque ayant été visé de son point de vue par un secrétaire général sans qualité.
L’opinion publique a rapidement été polluée par des bruits de communication sur les revendications exactes de Guibaï Gatama que certains ont tôt fait de rattacher au mouvement « 10 millions de Nordistes » dont il est l’initiateur. Aidé en cela par la large diffusion de la communication du Président de la FECAFOOT à la réunion du COMEX du 16 février dernier à Limbe.
A l’analyse de l’actualité autour de la FECAFOOT, on ne peut demander le respect des textes d’un côté quand il s’agit de la nomination du sélectionneur national et ne pas les respecter quand il s’agit de la gestion interne et de l’élection des vice-présidents, de la nomination du secrétaire général ou encore de la modification de l’organigramme de l’organisation. Etre cohérent veut dire rester en ligne avec les textes fussent-ils critiquables.
Lorsqu’on montre la lune, l’imbécile regarde le doigt.