Il y a 19 ans, le 26 juin 2003, Marc-Vivien Foe quittait tragiquement lors de la Coupe des Confédérations. Demi-finale de la Coupe des Confédérations 2003, le Cameroun et la Colombie s’affrontent alors pour une place finale.

« Depuis la 9ème minute, les joueurs de Winfried Schäfer mènent 1-0. La mi-temps passe et les Colombiens n’arrivent toujours pas à égaliser. Mais à la 72ème, le score du match devient anecdotique. Loin de l’action, seul, Marc-Vivien Foé tombe dans le rond central de Gerland, le souffle court. La prise en charge du milieu de terrain se fait longue, trop longue, inexistante. Evacué sur civière, le corps semble déjà inanimé. Malgré plusieurs tentatives de réanimation des médecins, la nouvelle tombe officiellement une heure plus tard, le Lion est mort ce soir ».

Cette disparition tragique a marqué le monde entier. Depuis 19 ans, Marc-Vivien Foe est toujours gravé dans la mémoire collective et il est célébré par diverses actions. Il est d'ailleurs très célébré par Manchester City qui depuis sa tragique mort, n'a plus jamais attribué son numéro, le 23 dans son effectif.

« Il y a quelques jours, Manchester City officialisait la signature de Kalvin Phillips pour les six prochaines années. A son arrivée chez les Skyblues, l’international anglais a souhaité revêtir son fameux numéro 23 qu’il a porté pendant de longues années à Leeds. Une demande à laquelle les dirigeants de Manchester n’ont pas pu donner suite selon la presse anglaise. En effet, ils ont gentiment expliqué au milieu de terrain de 26 ans que le numéro 23 avait été officiellement retiré en hommage à Marc Vivien Foe décédé sur les terrains en 2003 suite à une crise cardiaque. Un événement tragique qui avait emmené le club à ne plus attribué le numéro (23) du Lion indomptable, dossard porté par Foe à l’occasion de son bref passage au club lors de la saison 2002/2003. Marc Vivien Foe a porté le maillot des Citizens à 35 reprises et inscrit 9 buts. Manchester City a une nouvelle fois posé un acte de grande classe et montré qu’il n’oublie pas ses soldats » lit-on chez le confrère "Allez les lions".