Infos Sports of Wednesday, 1 February 2017

Source: cameroon-info.net

J'ai failli faire un AVC - le père de Fabrice Ondoa

J’étais tellement ému et dans un état de stress indescriptible- Thomas Ebogo J’étais tellement ému et dans un état de stress indescriptible- Thomas Ebogo

C’est devenu un secret de polichinelle. Joseph Fabrice Ondoa Ebogo le gardien de but des Lions indomptables est le héros des camerounais depuis le match Cameroun – Sénégal. Grâce au but enlevé à la séance de tirs au but il a permis à la sélection nationale masculine de football du Cameroun que plusieurs n’attendaient pas jusqu’à ce niveau de la compétition d’avoir une longueur d’avance sur les Lions de la Teranga. Au moment où le footballeur réalisait cet exploit, son père Thomas Ebogo a eu un malaise. Au cours d’un entretien avec Cameroon Tribune édition du 1er février 2017 le père qui est fier de son fils explique ce qui lui est arrivé.


«Je regardais le match tout naturellement et après, je me suis mis à penser comment on injuriait cet enfant dans les médias parce que je visionne presque toutes les chaînes. Quand j’ai vu l’exploit qu’il réalisait en stoppant le cinquième tir du Sénégal alors que certains n’arrêtent pas de le critiquer…Je ne sais pas ce qui s’est passé. J’étais tellement ému et dans un état de stress indescriptible. Ce n’était pas un AVC mais trop de joie. Maintenant, je vais très bien. Je suis bien à l’aise. Je suis pourtant un sportif moi-même. Mais je vous assure que c’est la première fois que cela m’arrive. J’ai compris que quand tu as un enfant, si sur 2000 personnes, 1800 le détestent, tu peux te dire qu’il n’est pas mauvais. Malgré les injures allant du début de la compétition à ce jour, les Lions ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Je les vois en finale, auréolés du trophée», raconte Thomas Ebogo.


Faisant référence au match de la demi-finale contre le Ghana, le père de Fabrice Ondoa déclare «nous suivons en famille, toute la compétition depuis le début. Il n’y a jamais de petit match dans une compétition comme celle-là. Le coach aligne ses joueurs en fonction de l’adversaire et c’est bien. Mais, je pense que nous, familles de joueurs sommes victimes d’abus des Brasseries parce que leur façon de procéder crée des tensions avec les voisins. Ils arrivent avec quatre ou cinq casiers de bière à l’heure du match. Ils exigent de décapsuler un casier en leur présence pour leur pub.Mais, nous avons souvent une centaine de personnes. Ils nous mettent dans des problèmes parce qu’après leur départ, même si vous mettez la main dans la poche, les gens vous critiquent. Ils disent que vous êtes chiches. Certains disent même que nous recevons 100 casiers de bière des Brasseries. Ce n’est pas bon…Jeudi, nous comptons laisser notre porte ouverte comme d’habitude».