Menés très tôt dans la partie après un but de Mohamed Elneny, les Lions Indomptables ont trouvé les ressources pour offrir à leur pays un cinquième sacre continental.
Les Lions Indomptables du football sont champions d’Afrique. Grâce à leur succès en finale de la CAN Gabon 2017 sur les Pharaons d’Egypte (2-1), ce dimanche 5 février 2017 au Stade de l’Amitié de Libreville, Benjamin Moukandjo et ses coéquipiers viennent d’offrir une cinquième couronne au Cameroun. Le héros de cette finale se nomme Vincent Aboubakar. Relégué au banc de touche à l’entame de la partie, il a fait son entrée à la mi-temps pour donner plus de vie à une attaque camerounaise presqu’inexistante lors du premier acte. Servi à l’entrée de la surface de réparation, il réussit d’un impressionnant coup de sombréro à éliminer le dernier défenseur égyptien avant de tromper Essam Elhadary (88e). C’était le premier but de l’attaquant camerounais en phase finale d’une compétition avec l’équipe nationale.
Une réalisation arrivée à point nommé et qui permettra de taire toutes les critiques essuyées par le joueur du Besiktas depuis le début de cette compétition. Broos l’avait finalement relégué au statut de remplaçant au profit de Robert Ndip Tambe. Aboubakar avait déjà inscrit le dernier tir du Cameroun lors de la séance des tirs au but face au Sénégal en quart de finale. Le mérite revient aussi à Nicolas Nkoulou qui, entré à la place d’Adolphe Teikeu, sorti sur blessure à la 32ème minute, a permis au Cameroun de rétablir l’équilibre dans le match. D’une tête rageuse, le défenseur de l’Olympique Lyonnais envoyait Essam Elhadary chercher le ballon au fonds de ses filets (60e), remettant ainsi les Lions Indomptables dans le sens de la marche, face à une équipe égyptienne désormais affaiblie mentalement. Les pharaons avaient ouvert le score très tôt dans la partie grâce à Mohamed Elneny (23e).
Les deux buteurs qui font partie des rares rescapés de la CAN Guinée Equatoriale 2015 dans la tanière permettent au Cameroun de prendre leur revanche sur une Egypte qui l’avait déjà dominé lors des finales de 1986 et de 2008.