Infos Sports of Tuesday, 17 January 2017

Source: cameroon-info.net

Le Cameroun a un petit avantage - Patrick Mboma

Patrick Mboma, ancien Lion indomptable Patrick Mboma, ancien Lion indomptable

La première sortie des Lions indomptables à la Coupe d’Afrique des Nations Gabon 2017 face au Burkina Faso (1-1) n’a pas du tout été décevante selon l’ancien lion indomptable Patrick Mboma. Mais la prestation des poulains d’Hugo Broos aurait même pu être excellente, si les attaquants camerounais s’étaient montrés plus efficaces tout au long du match.

«Je pense que le Cameroun a eu la possibilité de tuer le match, de mener par deux buts d’écart. Même trois buts d’écart à un moment n’auraient pas été usurpés. Ma plus grande satisfaction, c’est d’avoir vu un groupe qui semblait uni, et je pense que c’est une équipe qui a envie de prouver. Un état d’esprit qui fait plaisir à voir parce que ça fait un petit moment qu’on n’a pas vu ça au sein des Lions», a indiqué l’ancien joueur du Paris Saint Germain au lendemain du choc face aux Étalons.

Si le Cameroun souhaite réaliser un bon parcours dans la compétition, il lui faudra absolument travailler ce facteur, aussi bien sur le plan défensif qu’au niveau offensif. «Si l’efficacité offensive était au rendez-vous, ça aurait pu permettre de transformer plusieurs occasions en but», pense-t-il.

Malgré ce nul décevant, le Cameroun est loin d’avoir compromis ses chances de qualification selon Mboma. Les Lions gardent selon lui l’avantage (décisif) de jouer tous ses matches à 20 heures dans le groupe A où toutes les équipes comptent un point chacun après la première journée.

«Aujourd’hui, on est reparti à zéro et ils ne sont ni premiers ni derniers, ce qui veut dire que le prochain match est un match couperet. Je dirais quand même que le Cameroun a un petit avantage que les gens ne mesurent pas, nécessairement, c’est le fait de jouer tous les matches à 20 heures. La chaleur est importante, on a vu la première période du match d’ouverture qui était moins intéressante que la seconde parce qu’il y avait plus de chaleur et Camerounais et Burkinabés ont pu jouer sous une chaleur moindre et ça a permis d’avoir un tout autre spectacle», remarque-t-il. Mais ce privilège ne vaut pas plus que l’efficacité devant les buts.