El-Hadji Diouf n’a pas oublié 2002. L’année de la victoire du Cameroun sur le Sénégal en finale de la CAN qui se disputait au Mali. 15 ans après, le ballon d’or africain 2001 n’a pas toujours digéré cette défaite d’une génération dorée des Lions de la Teranga. Pour lui, l’occasion est toute offerte à la génération actuelle de «venger» ses aînés.

Interrogé par Radio France Internationale (RFI) sur le quart de finale Sénégal-Cameroun le 28 janvier à Franceville, l’ancien joueur de Liverpool a déclaré: «On ne sait jamais avec les Camerounais, mentalement ils sont forts, ils ont une belle équipe. On va assister à un beau quart de finale».

L’une des vedettes du football africain du début des années 2000 veut cependant que son pays l’emporte. «Tout ce que je demande à mes jeunes frères, c’est de prendre notre revanche», allusion faite à la finale perdue en 2002. Diouf refuse cependant de considérer les hommes du sélectionneur Aliou Cissé comme archi-favoris.

«En tant qu’ancien footballeur, je sais que ce n’est pas forcément la meilleure équipe qui gagne. Nos jeunes sont certes forts, mais ça reste un quart de finale. C’est un match à gérer. Si on le gère collectivement et mentalement, sur le terrain, les jeunes peuvent faire la différence», a-t-il conclu.

Les dernières confrontations en matchs officiels entre Lions indomptables et Lions de la Teranga ont tourné en faveur des seconds. Lors des éliminatoires de la CAN 2012 en mars 2011, le Sénégal bat le Cameroun (1-0) sur une réalisation de Demba Ba. Au retour à Yaoundé quelques mois plus tard, le Cameroun était accroché (0-0), manquant par la même occasion la CAN.

L’équipe du Sénégal a considérablement changé depuis avec désormais une ligne d’attaque qui inspire respect (Sadio Mané, Moussa Sow, Mame Biram Diouf, Keita Baldé).