Alors que tout le public et les spécialistes camerounais voyaient en Puma, le futur des lions indomptables, Samuel Eto’o a une fois de plus pris tout le monde à contre courant. Le communiqué assure que ONE ALL SPORTS le nouvel équipementier des Lions Indomptables du Cameroun est également celui a offert le plus gros contrat financier.

À la fin de juillet, au moment où la Coupe d’Afrique des nations féminine venait de s’achever au Maroc, Samuel Eto’o décidait de mettre un terme au contrat qui liait depuis 2019 la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) avec l’équipementier français Le Coq Sportif. Depuis, le nom de la marque qui habillera les Lions indomptables, notamment lors de la Coupe du monde au Qatar en décembre, n’est pas encore connu.

Avant les suites de l'affaire avec le Coq Sportif devant la justice, la Fédération camerounaise de football a annoncé vendredi le nom de son nouvel équipementier. Inconnue de tous, la marque One All Sports sera contre toute attente le nouvel équipementier de l'équipe de football du Cameroun. Samuel Eto'o prend une nouvelle fois tout le monde à contre-pied. La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a communiqué ce vendredi avoir finalement opté pour One All Sports, un équipementier américain.

La société américaine peut se vanter d’avoir vingt (20) ans d'expérience dans l'industrie des vêtements et accessoires de sport.

Comme l'indique notre confrère Actu Cameroun, dans une interview réalisée en 2018, David Mendelsohn, le fondateur de One All Sports équipementier de l’équipe nationale de football du Cameroun, disait un peu sur lui.

« Je suis une troisième génération de fabricants de textiles et de vêtements finis, principalement dans les vêtements de sport. Lorsqu’ils étaient assis autour de la table du dîner avec mes parents, ils parlaient surtout de leur journée et de leurs activités, en particulier du côté commercial des choses de mon père. Donc, c’est devenu une seconde nature pour moi en grandissant. J’ai une passion pour la plupart des sports, donc c’est clairement dans mon ADN – je visais à faire quelque chose dans le domaine sportif de manière professionnelle. Je voulais vraiment devenir manager sportif, un agent comme Jerry Maguire avec Tom Cruise dans le film, mais ça ne s’est pas terminé comme ça.

Je suis fasciné d’apprendre et d’embrasser différentes cultures, les valeurs et les différentes perspectives. En affaires, certaines personnes étaient juste orientées vers l’argent, pour d’autres c’était un voyage et une expérience, et diverses autres personnes y sont tombées par défaut comme une entreprise familiale, ce qui est très courant ici en Asie. Je pense qu’il était naturel que je suive les traces de mon père. J’aimais voyager et les risques liés à la fabrication, l’importation et l’exportation de diverses marchandises.

J’ai travaillé pendant les vacances scolaires avec mon père dans son usine de Sydney, en Australie, pour apprendre comment l’entreprise fonctionnait à partir de zéro. Nous avions une usine de production d’impression, de broderie, de découpe, de couture et un entrepôt avec plus de 100 personnes formidables. J’ai fait mes preuves auprès de mon père après avoir réussi à obtenir un contrat de licence avec le SOCOG pour les Jeux olympiques de Sydney, car nous avions la seule machine à t-shirts compacte en Australie, nous avons donc produit des t-shirts compacts avec une impression en cinq couleurs et vendus plus de un million de pièces.

Nous sommes une marque de vêtements B2B-B2C, spécialisée dans les vêtements automobiles et les vêtements d’équipe. Oneallsports a été conçu à l’arrière de l’usine de confection de notre fabricant (OEM) Jingzhu Internatioal Co, située à Danyang, en Chine. J’ai uni mes forces avec un partenaire taïwanais autour du crash du GFC en 2008, qui, avec le recul, a fonctionné favorablement pour nous en raison des pressions budgétaires d’achat imposées à toutes les PME et multinationales.

J’ai obtenu la licence pour Automobili Lamborghini Spa, en signant le contrat avec l’ancien PDG Stephan Winkelmann pour fournir ses collections Super Trofeo 1.0 et 2.0 en 2012. Dans le passé, les usines ici en Chine fabriquaient sur commande, mais les temps changeaient et j’ai vu une opportunité de me diversifier dans une marque de distributeur ou une entreprise de licence. La vision était de favoriser de meilleurs partenariats stratégiques avec les marques directement et de construire la marque One All Sports tout en ayant deux chapeaux dans nos offres de portefeuille. J’ai donc plongé mon orteil dans l’eau et négocié un contrat et une licence Lamborghini pendant trois ans, et cela s’est remarquablement bien passé. Cela a cimenté notre marque sur le marché mondial, créant une réputation instantanée pour le premier client de One All Sports et lancé notre activité de licence »