Le vice-président du comité local d’organisation de la CAN, a par ailleurs estimé que la priorité est de rassurer les experts pour que la CAF décide de laisser le Cameroun organiser la compétition.
Invité du magazine dominical « Dimanche midi » du poste national de la Crtv radio (média public) dimanche 13 août 2017, le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), est confiant, six jours après avoir reçu le nouveau cahier de charges de la CAF. Ainsi, « Le nouveau cahier de charges est largement à la portée des moyens que le Cameroun possède aujourd’hui pour organiser une Coupe d’Afrique des nations (CAN) et je le trouve un peu plus léger », a d’emblée affirmé, Tombi A Roko Sidiki. Avant d’expliquer que l’ancien cahier de charges exigeait 4 stades (dont un disposant d’au moins 50.000 places pour le match d’ouverture et la finale et de 40.000 places pour les demi-finales et le match de classement) dans 4 villes différentes.
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Or ce qui change, argue-t-il, c’est que la Confédération africaine de football (CAF) exige désormais 6 stades de compétition, dont 2 stades de 15000 places, 2 autres de 20 000 places et les 2 derniers, d’une capacité de 40 000 places devant accueillir le match d’ouverture et la finale du tournoi. Ainsi que 2 stades d’entraînement par site. Pour M. Tombi, pas d’inquiétude. Il brandit l’argument selon lequel la construction en cours des stades d’Olembe et Japoma qui ont plus de 50.000 places chacun, les stades de Yaoundé (déjà rénové avec 35000 places), Limbe et Bafoussam (20.000 places chacun) et ceux de Bepanda (35000 places) et Garoua (plus de 20.000 places) à rénover, combleraient largement les attentes de la CAF sur ce plan.
Au niveau de l’hébergement, la CAF exige des hôtels 4 étoiles pour ses officiels, arbitres et les délégations sportives. Mais là aussi, rassure M. Tombi, il n’y a pas de problème. « Si vous prenez les sites de Yaoundé et Douala, il y a plusieurs hôtels de ce standing », dit-il. Avant d’ajouter que ce standing sera relevé dans les autres villes. Quid de la production du signal international ? La Crtv en tant que diffuseur national, a affirmé le vice-président du comité local d’organisation de la CAN, produira le signal dans la mesure du possible ou sous traitera le cas échéant pour remplir aux exigences de la CAF qui veut 20 cameras pour la retransmission d’un match.
Quant aux infrastructures routière, aéroportuaire et hospitalière, le président de la FECAFOOT rassure que plusieurs mesures sont déjà prises et d’autres seront renforcées pour que le Cameroun soit au point le moment venu. Quant à l’assurance de la construction des infrastructures sportives à échéance, « la seule assurance est l’engagement des entreprises adjudicataires des marchés et nous n’avons pas de raison de douter d’elles parce qu’elles ont fait leurs preuves ailleurs », espère Tombi A Roko. Lui qui pense d’ailleurs qu’en dépit de tous ces efforts, la priorité aujourd’hui est de rassurer les experts qui vont venir pour que la CAF laisse le Cameroun organiser cette compétition.