• Samuel Eto'o Fils est dans de beaux draps
• Samuel Eto’o est sous le feu des critiques dans son pays le Cameroun
• Le TAS a été saisi après la condamnation à 22 mois de prison par un tribunal espagnol aux fins de démission de Samuel Eto'o
Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto'o Fils est dans de beaux draps. L’ancien joueur du Real Madrid et du Football Club Barcelone est accusé et condamné à vingt-deux (22) mois de prison pour fraude fiscale lorsqu’il jouait encore en Espagne. La nouvelle secoue la toile et choque les observateurs depuis quelques heures. Personne n’arrive à comprendre réellement comment l’ex Lion indomptable Samuel Eto'o Fils s’est retrouvé dans cette situation.
Samuel Eto'o est en colère. Il fait un grand ménage au sein de l'instance qu'il préside, la FECAFOOT, de même que chez les Lions Indomptables. L'on a appris de sources anonymes que le président de la Fecafoot au lendemain de son procès en Espagne a démarré un grand ménage dans la tanière des Lions indomptables.
En effet, d'après notre source, Samuel Eto'o a retiré Clinton Njie, Christian Mougang Bassogog et Harold Moukoudi du groupe WhatsApp des Lions indomptables. Ces trois Lions n'avaient plus été appelés dans la tanière depuis la Coupe d'Afrique des Nations et les deux matchs face à l'Algérie comptant pour la qualification au mondial au Qatar en fin d'année.
Après sa condamnation en Espagne pour fraude fiscale, Samuel Eto’o est sous le feu des critiques dans son pays le Cameroun. Le président de la Fédération camerounaise de la Fecafoot qui attache du prix à la probité morale de ses collaborateurs avait déjà éjecté plusieurs plus d’un pour des faits similaires. Les voix montent pour demander à Samuel Eto’o à son tour de donner l’exemple en rendant le tablier.
Dans une correspondance qui date du 21 juin 2022, le TAS a été saisi après la condamnation à 22 mois de prison par un tribunal espagnol.
« Et si l'on s'en tient strictement aux statuts adoptés 13 juillet 2021 sur la base desquels il a été élu, l'article 36 alinéa 1 (C et D) détermine très clairement les raisons pour lesquels celui qui est président de la Fecafoot doit soit démissionner, soit être démis » indique le TGV de l'info
« Nos mandats souhaitent attirer votre attention sur les derniers développements concernant la présidence de la Fecafoot. Par un jugement d’un tribunal espagnol rendu le 20 juin 2022, M. Samuel Eto’o Fils vient d’être condamné à 22 mois pour fraude fiscale (...) En vertu des statuts de la Fecafoot, il semble donc que M. Samuel Eto’o Fils, signataire unique du mandat de représentation dans le contexte du litige, ainsi que de la Convention signée avec certains membres de l’Assemblée générale de 2009 qui doit faire l’objet de la sentence d’accord – parties du TAS, n’est plus éligible à la présidence de la Fecafoot », lit-on dans la correspondance.
Le point C de l'alinéa 1 stipule que tout candidat au poste de membre du Comité exécutif de la Fecafoot doit "n'avoir pas été condamné à une peine définitive privative de liberté sans sursis supérieure à 3 mois:, tandis que le point D détermine que ledit candidat _ "ne doit pas avoir été condamné à une peine définitive privative de liberté assortie de sursis simple ou avec une probation supérieure à 6 mois révèle toujours TGV de l'info.
Sur la base de ce qui est contenu dans les textes susmentionnés, il ressort que l'actuel président de la Fecafoot est en mauvaise surtout que plusieurs affaires lui pendent déjà sous le nez au même Tribunal arbitral du sport (TAS).
Va-t-il démissionner ? Sera-t-il démis de ses fonctions ? Vivement le dénouement de cette affaire.