Le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o fait savoir au ministre des Sports suite à son intervention dans l’émission « Actualités Hebdo » concernant l’avenir du coach des lions Indomptables, dans une correspondance datant du 14 février, que selon la loi, notamment l’article 3 alinéa 1 que « la gestion administrative, sportive et technique des équipes nationales de football relève de la compétence de la fédération camerounaise de football. »

Boris Bertolt donne sa position sur cette affaire qui déchaine des passions dans une publication sur sa page Facebook: « On peut ne pas aimer Samuel Eto’o mais on ne peut pas accepter que des individus s’arrogent en permanence le pouvoir de violer la loi. Dans une République les lois sont faites pour être respectées. Et tout citoyen à le devoir de s’y conformer. Si la loi indique qu’il revient à Samuel Eto’o de nommer le coach des lions indomptables, qu’il en soit ainsi. », affirme-t-il.

On ne peut pas continuer à vivre dans un pays « où n’importe quel quidam qui bénéficie d’une position de pouvoir peut unilatéralement décider de ne pas respecter la loi. Ce n’est pas normal. », ponctue Boris Bertolt.

Selon l’activiste politique, « ce sont ce type de comportements qui génèrent du mépris envers les institutions et même constituent les ressorts sous terrains du chaos. Et un chaos que nous craignons tous actuellement au Cameroun. »

Il rappelle que les textes 2014 sont « clairs ». C’est-à-dire que le coach est nommé par la Fecafoot. Le coach n’est pas nommé par le ministre des sports Kombi Mouelle. Il est nommé par le président de la FECAFOOT : Samuel Eto’o.

Quoi qu’il en soit, « on ne peut pas reprocher à Samuel Eto’o de vouloir assumer ses responsabilités. La loi c’est la loi et elle mérite d’être appliquée jusqu’à ce qu’elle soit changée. »