Actualités of Friday, 6 January 2017

Source: cameroon-info.net

Crise Anglophone: les enseignants exigent la reprise des cours

Grève de la population à Bamenda Grève de la population à Bamenda

Il faut reprendre les cours stoppés depuis le 21 décembre 2016 dans les universités de Buea et de Bamenda. L’exigence est du Syndicat National des Enseignants du Supérieur (SYNES).

Son président, Pr Joseph Lebel Tamesse a signé le 30 décembre dernier un communiqué dans ce sens. L’information figure dans les colonnes de La Nouvelle Expression (LNE) en kiosque le 4 janvier 2016.

Notre confrère rappelle d’abord que «la grève des avocats anglophones en octobre 2016, du fait de l’inexistence au Cameroun, d’une version anglaise des ‘‘actes uniformes’’ de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), a accouché d’autres revendications dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, notamment dans le domaine de l’Éducation.

L’effet domino a immédiatement emballé le système des enseignements secondaires, et le syndicat des enseignants anglophones, la Cameroon Teacher’s Trade Union (CATTU), a lancé un appel à cessation de toutes activités académiques dans les établissements secondaires des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.

Cette grogne qui ne concernait pas au préalable l’Enseignement supérieur, a donné du grain à moudre à des enseignants membres du SYNES des universités de Buea et de Bamenda, qui ont entrepris un débrayage dans les campus depuis le 21 novembre 2016, avec comme conséquence immédiate, une cessation des activités d’enseignement dans les amphithéâtres».

Cette à cela, le Bureau Exécutif National (Ben) du SYNES a initié mi-décembre une médiation avec les grévistes. Ce qui a débouché sur l’appel à «une reprise des cours dans les Universités de Bamenda et de Buea ; à ce titre le BEN demande à tous les enseignants en poste dans les deux universités d’État de reprendre leurs activités académiques dès la rentrée de janvier 2017», lit-on dans un communiqué du SYNES signé le 30 décembre.

Aussi le SYNES a-t-il par ailleurs formulé quelques recommandations pour une sortie définitive de crise. Celle-ci passe par la libération des étudiants encore détenus ou encore le soutien du gouvernement au dialogue avec les enseignants grévistes.