Actualités of Thursday, 29 December 2016

Source: bepanda-infos.com

Crise anglophone: les raisons de l’échec des négociations

Lors de la grève des avocats anglophones à Bamenda Lors de la grève des avocats anglophones à Bamenda

Les négociations qui se sont déroulées dans les services du gouverneur, n’ont pas abouti à la levée du mort d’ordre de grève, qui se poursuit et pourrait plomber l’année scolaire dans cette partie du pays.

Le comité interministériel, accuse les syndicalistes d’« extrémisme». Il reproche aux syndicats, de faire des revendications qui n’ont aucun lien avec l’éducation.

Les ministres chargés de l’éducation de base, des enseignements secondaires et de l’enseignement supérieur, ont « présenté les efforts du gouvernement».

Il s’agit précisément, du recrutement en cours, des enseignants du secondaire en vue de leur déploiement dans le but de combler le déficit observé dans le sous-système anglophone.

Après trois heures de présence dans la salle, les syndicalistes anglophones du Nord-Ouest, ont posé comme préalables au dialogue, la présence des syndicalistes du Sud Ouest et la libération des manifestants arrêtés à Bamenda.

Pour le gouvernement, de telles revendications, « n’ont aucun lien avec l’éducation». Le gouvernement qui a souhaité travailler avec toutes les parties prenantes, a qualifié de « manipulation », les revendications formulées par les syndicalistes anglophones.

Le gouvernement camerounais, dit avoir tiré les conséquences de ces négociations.

Désormais, les autorités qui tiennent à la reprise des cours en janvier 2017, comme sur l’ensemble du territoire, entendent utiliser tous les moyens nécessaires pour la reprise normale des cours dans le nord-ouest du Cameroun.

Le gouvernement précise que les deux sous-systèmes anglophone et francophone sont condamnés à coexister au Cameroun.

Les autorités camerounaises ont promis de prendre leurs responsabilités devant l’histoire, s’agissant des syndicalistes extrémistes qui ont refusé publiquement de prendre part aux travaux, pour des raisons n’ayant aucun rapport avec l’éducation.

D’autre part, le gouvernement a indiqué que de nombreux parents, élèves et enseignants, sont opposés à la manipulation ourdie par une certaine diaspora, qui finance quelques syndicalistes anglophones.