Les semaines se suivent et semblent se ressembler pour une catégorie de camerounais férus de sensations fortes, comme le murmure Léandre Ndzié. Il y a quelques temps, alors que l'opération épervier a repris de plus belle, Me Denise Fampou la Maire de Douala 2è était mêlée à une affaire au Tribunal Criminel Spécial.
Plusieurs chefs d'accusations étaient évoqués à son encontre après l'ouverture des enquêtes sur l'ex ministre de la défense Edgar Alain Mebe Ngoo.
A la suite, Me Denise Fampou a publié un communiqué pour rétablir la vérité sur cette cabale en rassurant qu'elle n'a jamais été mêlée de près ou de loin à un quelconque financement venant de cet ancien membre du gouvernement et aussi qu'elle n'a jamais essayé de fuir puisqu'elle continue à assumer ses fonctions de chef de l'exécutif municipal de Douala 2è et elle ne s'est pas absentée de son bureau un seul jour.
L'on apprend aux dernières nouvelles, un nouveau scandale financier à l'endroit du Maire Denise Fampou. C'est le journaliste et lanceur d'alerte Boris Bertolt qui relaie l'information qui indique dans une lettre adressée au chef du Canton Bell que les populations de Ngangue s'indignent.
Voici la lettre en question :
« Nous rappelons à la gouverne de tous que nous sommes des Duala résidents à Ngangue à quelques encablures du lieudit Cimetière, descendants des Bellois qui ont été chassés du plateau Joss par les colons allemands et pour lesquels Rudolf DUALA MANGA BELL a mené un combat acharné pour ce qu’on appelait alors les ‘‘droits des indigènes’’ et pour lequel il a payé de sa vie.
Il apparaît surréaliste que le Maire Denise FAMPOU (avocate de profession !) un peu plus d’un siècle plus tard, vienne rééditer l’exploit des Boches en cherchant à éconduire de leurs terres des parcelles remises par ton grand-père Alexandre Douala Manga Bell en compensation aux descendants Duala lésés pour réparer le préjudice subi. Cette dernière affirme de façon péremptoire que nous sommes installés dans l’espace dévolu au Cimetière de New- Bell2 alors que les plans établis depuis les années cinquante (bien avant l’éclosion de l’Etat du Cameroun !) spécifient clairement notre emplacement actuel »