Jean Paul Ntsengue du Mouvement citoyen pour une transition générationnelle en 2025 (MCTG 2025) a tenu une promesse. Celle de dévoiler son programme politique sur lequel il compte pour devenir le nouveau président du Cameroun.
Pour un Cameroun développé : voici les grandes lignes de mon programme politique
Sur le plan politique
Réconciliation nationale prenant en compte l'héritage colonial et toutes les causes qui ont divisé les camerounais depuis la réunification ; négociations sincères entre toutes les parties prenantes, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, d'une forme de l'État adaptée aux réalités et enjeux locaux ; libération des prisonniers politiques pour une véritable réconciliation ; révision de la Constitution pour un Cameroun nouveau ; instauration de la double nationalité dans un Cameroun réconcilié avec lui-même ; règlement pacifique de la question foncière et domaniale ; revalorisation du statut d'ancien Président de la République et des autres hauts dignitaires de l'État conformément à la nouvelle Constitution ; récupération de l'argent public massivement détourné.
Sur le plan institutionnel
Réforme de l'administration camerounaise avec l'instauration d'une politique transparente de recrutement des fonctionnaires et de gestion des carrières dans la fonction publique. -Dépolitisation de l'administration ; Création d'une nouvelle administration adaptée à la forme de l'État et réinstauration de la confiance entre administration et usagers ; éradication de la corruption dans tous les secteurs de la vie nationale ; réforme de l'Armée et de la police avec notamment la mise à la retraite automatique de tous les généraux ayant atteint l'âge de 65 ans ; réforme du système judiciaire ; nouvelle politique sécuritaire et de lutte contre la criminalité.
Sur le plan économique
Mise en place d'une véritable politique de développement avec le retour des sociétés de développement dans les bassins agricoles enclavés ; rationalisation de l'exploitation des ressources minières, forestières et halieutiques ; mise en place d'une politique de développement des infrastructures routières et d'entretien routier adaptée à la nouvelle forme de l'État ; revalorisation des salaires dans la fonction publique et dans le secteur privé ; adoption d'un délai de sortie du franc CFA et des accords de coopération signés après les indépendances. Mise en place d'une nouvelle coopération avec les pays amis ; mise en place d'une industrie locale promue par des investisseurs locaux ; instauration d'une politique de développement par filières ; dissolution de toutes les institutions budgétivores et inutiles puis, utilisation de ces économies budgétaires pour la création des emplois dans le secteur productif.
Sur le plan culturel
Assainissement de la gestion du droit d'auteur et des droits voisins du droit d'auteur ; dépolitisation des chefferies traditionnelles et redéfinition de leur rôle au sein de la Nation ; nouvelle politique culturelle.
Sur le plan social et éducatif
Assainissement du secteur de la santé publique pour une humanisation des hôpitaux ; réforme du Code du travail pour la protection effective des droits des travailleurs ; réforme du secteur de l'éducation et adoption des programmes adaptés à nos besoins dans tous les secteurs de la vie de la Nation ; promotion du mérite et de la justice sociale ; faire de la famille, le socle de développement de la Nation ; réaffirmation du principe du mariage entre un homme et une femme ; renforcement de la protection de la famille et de la petite enfance.