Actualités of Wednesday, 26 October 2016

Source: cameroon-info.net

Un collectif d’avocats veut aider les victimes d'Eséka

Des avocats du Cameroun Des avocats du Cameroun

S’ils décidaient d’obtenir justice ou réparation, les victimes directes ou indirectes de la tragédie d’Eséka ne seraient pas seules dans leur combat. Un collectif d’avocats a décidé de les aider au cas où ils décidaient de réclamer justice. Ledit collectif est dirigé par Me Dominique Fousse, une avocate installée à Douala. Il est question d’ «amener ces personnes à être éclairées sur leurs droits. S’il y a des gens qui aimeraient qu’on les assiste, nous le ferons», indique Me Pauliane Boum, un membre du groupe d’avocats formé le week-end passé.

Son collègue Constant Youmbi souligne qu’il est question d’apporter une assistance gratuite à ces familles ou personnes qui subissent les conséquences de lourds préjudices que constituent les décès, les blessures et les disparitions. S’ils se décidaient, ils feraient probablement face à l’État ou le groupe Bolloré pointé par une partie de l’opinion comme responsables de la catastrophe du 21 octobre 2016.

Les avocats associés pour la cause des victimes d’Eséka n’ont pas attendu d’être devant les prétoires. Le lundi 24 octobre 2016, ils se sont rendus au chevet des malades internés dans certaines formations hospitalières de la ville de Douala. L’objectif était, renseigne Me Guy olivier Moteng, de «toucher du doigt la réalité de leurs situations respectives. Nous y avons trouvé des cas multiples et différents».

L’occasion pour eux de se rendre compte de la solidarité manifestée envers les rescapés du drame d’Eséka. Une attitude qui a le don de les galvaniser. «Cette visite nous a permis de découvrir que le peuple camerounais est soudé. Que de Camerounais mobilisés en plein Laquintinie pour apporter des vivres et donner de leur sang ! Nous avons trouvé le cliché très intéressant et cela nous a encore confortés dans l’idée que nous devons apporter à nos concitoyens l’assistance et la compétence que nous avons».