Le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) et le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MERC) en particulier, semblent avoir choisi pour principal cheval de bataille l’appel aux militants à faire des dons de sang.
La Croix-Rouge camerounaise a lancé des appels au don de sang grâce auquel, les Camerounais peuvent venir en aide aux blessés du déraillement du train Intercity 152 de Camrail, survenu le 21 octobre 2016 à Eseka. Selon les colonnes du journal Le Quotidien de l’Économie paru le 27 octobre 2016, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) et le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) en particulier, semblent avoir choisi pour principal cheval de bataille, cette initiative de la Croix Rouge.

Le président de la section RDPC du département du Mfoundi a organisé mercredi 26 octobre dernier, une campagne de don de sang. «Il s’agit d’une action citoyenne et de la solidarité envers les victimes de l’accident ferroviaire d’Eseka. Vous avez dû suivre que les hôpitaux étaient totalement en manque de poches de sang, et l’action que nous menons peut servir à sauver des vies. C’est pour cette raison que nous avons tenu à faire appel au sens de solidarité et de patriotisme non seulement des militants du RDPC mais tous les citoyens qui peuvent donner leur sang pour sauver leur compatriote», a expliqué Francis Essono, président de la section RDPC dub Mfoundi IV.

Dans la même veine, souligne le journal, Maurice Kamto, Président national du MRC a appelé à la solidarité par le don de sang. «J’invite tous les militants et sympathisants du MRC, mais aussi l’ensemble des Camerounais, peuple meurtri et uni dans a douleur, à se mobiliser comme un seul Homme pour aller vers les centres hospitaliers appropriés (…) faire don de leur sang (…)», a-t-il précisé dans un communiqué. Tout comme la Croix Rouge, le président national du MRC exhorte les Camerounais à se rendre dans les Hôpitaux Centraux de Yaoundé et de Douala, à l’hôpital de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) de Yaoundé, dans les Hôpitaux Gynéco-Obstétriques de Yaoundé et de Douala, à l’hôpital Laquintini de Douala et à l’Hôpital de Bonassama dans la même ville.