Des centaines de personnes vêtues de noir sont venues honorer la mémoire des disparus du déraillement du train survenu vendredi 21 octobre dernier à Eséka. C’était à la cathédrale des Saints Apôtres Pierre et Paul de Douala, le lundi 24 octobre 2016, journée de deuil national, déclarée par président de la République.

Au rang des participants à cette célébration eucharistique entre autres, le Gouverneur de la Région du Littoral, Samuel Ivaha Diboua; le Préfet du Département du Wouri, Nasiri Paul Bea, mais aussi des Députés, autres autorités administratives, des rescapés, familles des victimes et fidèles. Non sans oublier une forte mobilisation du clergé, une vingtaine de prêtres, conduits par le vicaire général, l’Abbé Dieudonné Bayémeck.

Dans son homélie, le vicaire a ouvert sa prédication par des propos qui auront ramené plusieurs à la réalité du drame. «Le Cameroun est une fois de plus touché». Non sans être guéri du traumatisme de Boko Haram, le Cameroun replonge 9 ans après le drame de Mbanga Pongo, dans une catastrophe, peut-on lire dans Le Messager du mardi 25 octobre 2016. Des évènements qui au finish devraient permettre une prise réelle de conscience et amener les uns et les autres à «veiller et à prier, car personne ne connait ni le jour ni l’heure», exhorte le vicaire.

À l’endroit des présents à cette cérémonie d’hommage, l’homme de Dieu a invité l’assistance à la prière et le réconfort dans ces moments de peine, rapporte le journal. S’adressant aux autorités, le clergé souhaite pour sa part qu’ils continuent à travailler pour la protection des citoyens camerounais.